28 janvier 2010
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15:04
9eme mois déjà. Dernière ligne droite...
Me restera-t-il assez de temps pour prêter encore la parole à 'Tiponk, pour les devinettes sur son futur prénom ? Il y a tant et tant de choses que j'aimerais communiquer encore ; et pourtant, le temps se rétrécit comme peau de chagrin. On m'avait pourtant prévenue que ça allait passer très vite...
Et j'avoue que de devoir penser, au milieu de ce bouleversement, au prochain livre dont les planches sont à rendre bientôt, ne facilite rien ! Entre deux insomnies ou deux siestes, les courses pour me procurer des choses au nom kabbalistique qui rentrent peu à peu dans mon vocabulaire de nouvelle initiée, il y a encore des peintures à finir, et des dessins par dizaines.
Et c'est sans compter mes pulsions de "mère lapine", qui ont perduré, mes aiguilles à tricot jamais très loin.
Un ensemble terminé, j'en entamme un autre. Il me semble toujours que celui que je viens de finir n'est "pas assez chaud", "trop serré", "trop lâche pour un nouveau né"...
J'imagine que lorsque mon corps me donnera l'alerte qu'il me faut partir, je serai au beau milieu d'un ouvrage, et que je ferai des rangs entre chaque contraction pour essayer de le finir à temps. Et je ne peux m'empêcher de penser à cette jolie légende des 11 princes-cygne à qui leur soeur tricotte, jusqu'au bûcher, les chemises qui pourront seules leur rendre forme humaine. Serais-je un peu sorcière, moi aussi...
Me restera-t-il assez de temps pour prêter encore la parole à 'Tiponk, pour les devinettes sur son futur prénom ? Il y a tant et tant de choses que j'aimerais communiquer encore ; et pourtant, le temps se rétrécit comme peau de chagrin. On m'avait pourtant prévenue que ça allait passer très vite...
Et j'avoue que de devoir penser, au milieu de ce bouleversement, au prochain livre dont les planches sont à rendre bientôt, ne facilite rien ! Entre deux insomnies ou deux siestes, les courses pour me procurer des choses au nom kabbalistique qui rentrent peu à peu dans mon vocabulaire de nouvelle initiée, il y a encore des peintures à finir, et des dessins par dizaines.
Et c'est sans compter mes pulsions de "mère lapine", qui ont perduré, mes aiguilles à tricot jamais très loin.
Un ensemble terminé, j'en entamme un autre. Il me semble toujours que celui que je viens de finir n'est "pas assez chaud", "trop serré", "trop lâche pour un nouveau né"...
J'imagine que lorsque mon corps me donnera l'alerte qu'il me faut partir, je serai au beau milieu d'un ouvrage, et que je ferai des rangs entre chaque contraction pour essayer de le finir à temps. Et je ne peux m'empêcher de penser à cette jolie légende des 11 princes-cygne à qui leur soeur tricotte, jusqu'au bûcher, les chemises qui pourront seules leur rendre forme humaine. Serais-je un peu sorcière, moi aussi...